L’Espérance se fonde sur la foi dans les puissances de la vie et du bien

"Sur quoi devez-vous fonder votre espérance ? Sur la certitude que l’avenir peut toujours être meilleur. Même si le présent n’est pas fameux, les puissances de la vie et du bien sont telles qu’elles peuvent toujours triompher du mal, du moment que vous décidez de vous associer à elles.
Quelqu’un dira : « Mais quelle espérance puis-je avoir ? Tout ce que j’entreprends échoue, je n’ai aucun avenir ! » Cela dépend évidemment de ce que vous appelez votre avenir. Si vous ne voyez cet avenir que dans la réussite matérielle, sociale, ou dans un roman d’amour digne des contes de fées, peut-être en effet que là, votre horizon est bouché. Mais votre véritable avenir, votre avenir de fils ou de fille de Dieu est grand ouvert devant vous. Les jours ne se ressemblent pas. Vous n’avez pas vu le soleil aujourd’hui ? Demain, il brillera à nouveau. Rien n’est définitivement fermé pour ceux qui savent sur quoi fonder leur espérance."

Les Noyaux des fruits, analogie avec nos pensées et nos sentiments


"Graines, noyaux, tout ce qu’on sème ou plante en terre finit par pousser et par donner des fruits. Et il en est de même avec nos pensées, nos sentiments, nos désirs… Le Maître Peter Deunov, en Bulgarie, nous demandait de ne pas jeter les noyaux des fruits que nous avions mangés, mais de les planter. Et je vous conseillerai la même chose. Si vous n’avez pas de jardin, enterrez-les où vous pourrez, l’essentiel, c’est que vous preniez conscience qu’un noyau est une créature qui a besoin de donner naissance au germe vivant qu’elle porte en elle.
Le but principal de cet exercice est de vous faire prendre conscience que vous avez intérieurement d’autres noyaux à planter : des idées, des pensées, des sentiments. Lorsqu’ils produiront des fruits, non seulement vous serez dans l’abondance, mais vous pourrez nourrir des quantités de créatures."

Incinération et enterrement

"De nos jours, on se pose en Occident la question de savoir s’il vaut mieux enterrer ou incinérer les morts.
L’enterrement et l’incinération, ces deux rites sont bons l’un et l’autre, mais il faut tout de même savoir une chose. Quand une personne est déclarée morte, des liens relient encore son âme à son corps physique. Si on la met en terre, ces liens se dénouent lentement. Si on l’incinère, la séparation est extrêmement rapide et une telle séparation peut être éprouvée comme un déchirement, une violence, surtout si cette personne n’a jamais eu conscience que son existence véritable ne se limitait pas à celle de son corps physique. Que peut ressentir l’âme d’un être qui n’a jamais cru à sa survie après la mort ?…. Il se demande où il est, il ne comprend rien à ce qui lui arrive. Il lui faut du temps pour se dégager paisiblement. Dans ce cas, l’enterrement est préférable."

L’Artiste doit chercher l’inspiration dans le monde spirituel

"N’importe qui a évidemment le droit de se prétendre artiste. Mais le véritable artiste est celui qui est capable d’entrer intérieurement en relation avec le monde divin et de maintenir ce lien. Qu’il soit peintre, sculpteur, architecte, danseur, musicien, poète, seul ce lien avec le monde divin introduira dans son œuvre l’élément d’éternité qui donne son prix à une œuvre d’art.
Avant de commencer son travail, le véritable créateur éprouve le besoin de se recueillir afin de recevoir d’en haut cette lumière qui éclairera sa vision, son imagination. Les efforts qu’il fait pour aller toujours plus loin, plus haut, lui donnent la révélation de la vraie beauté, ainsi que la possibilité de l’exprimer et de la transmettre. Si, lorsqu’il est vraiment inspiré, l’artiste peut réaliser des chefs-d’œuvre, c’est parce que tout son être est imprégné de la lumière spirituelle qu’il a reçue. Seul l’esprit en lui est capable de produire des créations immortelles."


   

Un vrai Travail : consacrer ses énergies à l’avènement du Royaume de Dieu sur la terre

"La vie spirituelle exige qu’on sache dans quelle activité on place ses énergies. Ceux qui participent à des entreprises dont le but est uniquement le confort, le plaisir, l’intérêt, s’imprègnent à leur insu d’éléments obscurs qu’ils remuent, et ils finissent par éteindre toute lumière en eux. Soyez bien conscient de cela et décidez-vous à participer à cette entreprise grandiose : l’avènement du Royaume de Dieu sur la terre.
Quand et comment ce Royaume de Dieu se réalisera-t-il, ce n’est pas cela qui doit vous préoccuper. Du moment que vous décidez de participer à ce travail, que vous mettez là toutes vos pensées et vos énergies, vous entrez dans un ordre de choses nouveau. Vous faites donc aussi un travail bénéfique sur vous-même, et c’est cela l’essentiel."

L’Automne par Omraam Mikhaël Aïvanhov


La séparation"Quand vient l’automne, les feuilles tombent des arbres et on cueille les fruits mûrs. Certains comme les noix ou les châtaignes perdent leur enveloppe. 

L’automne est la période de la séparation.Et de même que le fruit se sépare de l’arbre, et que le noyau ou la graine se sépare du fruit, l’âme humaine un
jour se séparera du corps. À l’automne, le spectacle de la nature et l’atmosphère qui s’en dégage nous invitent à méditer sur cette séparation. Le moment venu, l’âme humaine doit quitter son corps, son enveloppe, et de même que la graine est mise à l’abri dans le grenier en attendant d’être semée pendant l’hiver, l’âme est mise à l’abri dans le Ciel. Plus tard, comme la graine, elle sera à nouveau semée, c’est-à-dire envoyée sur la terre pour s’y réincarner.

Et ce sera donc l’hiver pour elle : elle souffrira en se souvenant avec nostalgie du lieu qu’elle a quitté, ce lieu où régnaient la paix et la lumière. Mais elle travaillera et elle donnera des fruits, en pensant aux jours heureux où elle retournera dans sa patrie céleste."

Le Moi supérieur, nous nous approchons de lui en formant chaque jour une image lumineuse de nous-même

"Tant qu’il se contente de l’image qu’il a de lui pour le moment, l’être humain est retenu dans les degrés inférieurs de sa conscience, car cette image tellement médiocre, prosaïque, l’influence et le limite. Il faut qu’il travaille à former de lui une image plus belle, plus noble, plus lumineuse. En agissant sur lui cette image produira d’autres vibrations, plus subtiles, et elle suscitera en lui des élans plus nobles, plus généreux : il éprouvera le besoin de ressembler à cette image, et c’est ainsi qu’il avancera, qu’il s’élèvera. Sans cette image, seule capable de le tirer vers le haut, l’être humain est condamné à stagner et il ne connaîtra jamais sa propre réalité.
Vous direz : « Mais quelle réalité ? C’est ce que je suis, là, maintenant, qui est la réalité ! » Non, cette réalité n’est pas vraiment réelle. Votre vraie réalité, c’est votre Moi supérieur. Le reste, ce que vous considérez comme une réalité, est une illusion, un mensonge. C’est pourquoi vous devez chercher à vous élever jusqu’à votre Moi supérieur, votre Moi divin, qui est le seul réel, et vous efforcer de vous identifier à lui."


    

Un Fruit peut nous mettre en relation avec les forces vives de la nature

"Par la nutrition nous entrons en contact avec la nature, et ce contact peut se faire de différentes manières. Vous prenez par exemple une pomme ; vous la pelez, vous la coupez en morceaux et vous la mangez : vous avez une certaine sensation. Si vous mordez dans la pomme, vous avez une autre sensation.
Allez maintenant dans un verger, attirez à vous la branche d’un pommier et commencez à mordre dans une pomme sans la cueillir : quelle différence ! Vous sentez combien ce fruit est vivant, et vous éprouvez une plénitude, une joie que l’arbre lui-même vous communique, parce qu’il est lié à la terre et au ciel et qu’il puise des forces de la terre et du ciel. Tandis que vous mangez, vous êtes directement en contact avec un courant d’énergies pures. Par l’intermédiaire de son fruit, l’arbre vous a mis directement en relation avec l’univers…"