La trajectoire circulaire qu'est la destinée humaine ...

"Quelqu’un laisse tomber des débris de verre sur un chemin, et comme il est négligent, il ne les ramasse pas. D’autres les ramasseront, pense-t-il, qu’importe s’ils se blessent, et il poursuit sa route. Mais ce qu’il ne sait pas, c’est que la destinée humaine n’est pas une ligne droite : sa trajectoire est circulaire.
Cet exemple du verre brisé est une image pour expliquer que celui qui a semé des dangers devra un jour en subir les conséquences. Il creuse des trous, il tend des pièges le long de la route ? La loi l’amènera à repasser exactement au même endroit et à tomber dans ces trous ou dans ces pièges. Il aura alors du temps pour méditer sur ses mésaventures, se plaindre qu’il existe des gens méchants et stupides, et chercher à découvrir qui ils sont ! Évidemment, il aura oublié que c’est lui. Celui qui vit en disant sans cesse : « Après moi le déluge ! » crée toutes les difficultés dont son existence sera un jour ou l’autre encombrée."



Chanter le grand livre Cosmique


« Combien de philosophes fabriquent des systèmes qui ne rendent compte que de leur propre vision du monde ! Et trop souvent, cette vision, nécessairement limitée, reflète leurs insuffisances spirituelles, psychiques, intellectuelles, ou même physiques. Sans parler de ceux qui, cherchant à cultiver l’originalité, s’efforcent de présenter des théories nouvelles. La vérité, c’est qu’il n’existe qu’un seul système d’explication de l’univers, un seul système qui rende compte de ce que sont le Créateur, la création et les créatures, et le philosophe, dans ses méditations, doit s’efforcer d’en retrouver les fondements. Qu’il exprime ensuite les résultats de ses recherches d’après son tempérament propre, sa sensibilité, on peut dire aussi avec « sa voix », c’est normal.
Un chanteur qui doit exécuter une partition ne peut le faire qu’avec sa propre voix, et il exprime à travers elle tout ce qu’il est lui-même en profondeur. Mais il doit respecter la partition, il n’a pas le droit de chanter d’autres notes que celles qui sont écrites. De la même façon, un philosophe n’a pas le droit de chanter d’autres mots que ceux qui sont inscrits dans le grand livre de la vie, il a seulement le droit de les chanter avec son propre gosier. »




Cerveau et activité de la pensée.

« Le savoir qui vous est donné dans un Enseignement initiatique est tellement éloigné de votre champ de conscience habituel qu’il ne pénètre pas tout de suite dans votre cerveau. Mais de tout ce que vous avez entendu ou lu, il reste nécessairement quelque chose dans votre subconscient, et un jour, quand vos capacités de compréhension se seront développées, ce savoir vous reviendra en mémoire.
Pour accéder plus rapidement à la compréhension des vérités initiatiques, vous devez entraîner votre cerveau. C’est le meilleur des instruments. Il ne s’affaiblit pas avec l’âge en même temps que les autres organes, car les hiérarchies divines y ont déposé leurs pouvoirs… Il ne s’affaiblit pas, mais à condition de le nourrir par l’activité de la pensée. Car qu’est-ce que la pensée ? Une sorte d’échelle que nous avons reçue de l’Intelligence cosmique et dont nous devons apprendre à nous servir pour nous élever. »

Le Corps humain est un texte composé de lettres données par les quatre éléments

"Un corps humain est comparable à un texte composé dans l’atelier d’un imprimeur. À l’époque où on se servait encore de caractères en plomb, les lettres étaient rangées dans différents casiers, et l’imprimeur allait les prendre pour les assembler en mots, en phrases… et il en sortait un roman, des poèmes. Et les textes ainsi composés étaient reproduits ensuite en des centaines ou des milliers d’exemplaires.
D’une façon analogue, un corps humain est un livre composé à partir de « caractères », c’est-à-dire de particules qui proviennent des quatre éléments, de tous les règnes de la nature. Suivant son degré d’évolution, l’âme qui l’habite fait de ce corps un livre magnifique, ou médiocre, ou franchement mauvais qui, partout où il passe, laisse des empreintes, des traces, comme autant d’exemplaires de lui-même. Puis, un jour, les lettres de ce livre se séparent et elles retournent à la terre, à l’eau, à l’air et au feu d’où elles étaient venues. Il ne reste plus rien du corps. Mais l’âme qui l’habitait est vivante, et elle s’en va écrire d’autres textes dans d’autres régions de l’espace. Nous appelons mort la décomposition d’un texte précédemment composé et qui sera plus tard recomposé à nouveau. Parler de mort n’est donc qu’une convention, et que de fois, déjà, chacun de nous a vécu ce passage !"

    

Lumière, amour, douceur, beauté pour tous

Les humains ont un besoin instinctif de s'imposer aux autres, ce qui n'est pas nécessairement mauvais : Tout dépend du domaine où l'on cherche à s'imposer et de la manière dont on s'y prend.
Par exemple, une rose. Par sa beauté, par son parfum, elle s'impose mais avec quelle douceur !… Quand le soleil brille il s'impose aussi puisque vous commencez à enlever vos manteaux, vos gilets. Bien sûr, si vous ne portez pas de chapeau vous pouvez aussi avoir une insolation; mais le soleil n'emploie pas la violence, il ne descend pas du ciel avec la volonté de terrasser, il dit seulement deux : « Attention mes rayons sont puissants, prenez des précautions, sinon vous serez brûlés. » Et la rose aussi dit : « Attention, si vous restez près de moi, je vais remplacer tous vos miasmes par mon parfum ». Comme le soleil, comme la rose, vous avez le droit de vous s'imposer, mais par la lumière, l'amour, la douceur, la beauté…    

Texte tiré d'Oguèn, une pensée par jour.

Les bienfaits d'une utilisation quotidienne du Pain céleste

"Faire chaque jour les mêmes exercices, réciter les mêmes prières, observer les mêmes règles de conduite, tout cela est bien ennuyeux, pensent parfois les disciples d’un Enseignement spirituel. Mais alors, pourquoi ne trouvent-ils pas ennuyeux de manger trois fois par jour le même pain, de boire la même eau ? Ils prennent tous les jours à peu près la même nourriture pour être capables d’apprendre, de travailler, d’aimer, c’est-à-dire tout simplement de vivre. Eh bien, dans le plan spirituel aussi il est nécessaire de se nourrir, et non pas une fois par semaine en allant à l’église, au temple, à la synagogue ou à la mosquée. C’est tous les jours qu’il faut se nourrir des mêmes aliments célestes pour devenir capable de vivre la vie de l’âme et de l’esprit.
Qu’est-ce qu’un enfant de Dieu ? Celui qui sait manger chaque jour le pain céleste. Il sent que ce pain lui apporte la vie et qu’il peut ensuite donner à tous ses amis quelques effluves, quelques rayons de cette vie."