Pour donner un sens de plus en plus riche à sa propre vie

« Pour décider du sens que vous donnerez à votre vie, ne commencez pas par vous poser des questions sur l’existence de Dieu. C’est même exactement le contraire que vous devez faire : donnez un sens de plus en plus riche à tous les moments de votre vie, et l’existence de Dieu deviendra pour vous une évidence.
Dieu est la vie, la plénitude de la vie, et pour sentir sa présence il faut devenir vivant et découvrir qu’autour de soi tout est vivant aussi : la terre est vivante, l’eau est vivante, l’air est vivant, le feu et la lumière sont vivants ! Que peut ressentir un mort ? Quoi que vous lui donniez, son corps ne réagira pas, car sa vie est partie et il ne peut éprouver aucune sensation. Pour avoir des sensations, il faut être vivant. Vous direz que vous le savez… Oui, comme ça, théoriquement, tout le monde le sait. Mais cela ne suffit pas, et c’est pourquoi un peu partout on rencontre tellement de cadavres ambulants qui se demandent ce qu’ils font sur cette terre. Qu’ils cherchent enfin à ranimer la vie en eux ! »



Tout est en vous ....

Un enseignement spirituel nous apprend qu’au lieu de passer notre vie à rechercher à l’extérieur des pouvoirs que nous ne posséderons jamais vraiment, car n’importe qui à n’importe quel moment peut venir nous les prendre, il est préférable de travailler pour avoir ces pouvoirs en nous-même, car là, en nous, personne n’a accès. Voilà sur quoi nous ne devons jamais cesser de nous exercer, sur quoi nous devons nous concentrer, car la vraie force est au-dedans, dans cette entité qui vit, qui pense, qui agit : l’esprit ; c’est lui qui décide, qui dispose des matériaux, qui construit. Toutes les règles, les méthodes données par les Initiés n’ont pour but que de permettre la manifestation complète, parfaite, absolue, de ce principe en nous qui contient tout, qui dispose de tout : l’esprit. Le Maître Peter Deunov disait : « Niama sila kato silata na douha, samo silata na douha é sila bojia » : « Il n’y a pas de force comme la force de l’esprit, seule la force de l’esprit est force de Dieu ». C’est dans l’esprit que l’homme doit chercher la véritable force, dans la pénétration, dans la volonté de l’esprit.

Extrait d'Oguèn, une pensée par jour
par Omraam Mikhaël Aïvanhov

Fruit, noyau et Amour

Que peut vous apprendre un fruit sur l’amour ? Disons, pour simplifier, qu’un fruit est fait d’une peau que l’on rejette, de la chair que l’on mange et du noyau que l’on plante. Vous direz que vous savez cela. Eh non, si vous le saviez, vous seriez plus vigilant. Comment ? Un homme ou une femme vous offre son amour et vous l’acceptez, c’est-à-dire vous le mangez, sans faire aucun triage. Quelque temps après, vous voilà en pleine tragédie. Pourquoi ? Parce que vous n’avez pas compris la leçon du fruit. Vous auriez dû savoir qu’on ne peut jamais faire absolument confiance à un être humain et, donc, que cet amour contenait nécessairement certains éléments qu’il valait mieux laisser de côté. Dans l’amour que l’on vous offre, il y a toujours des éléments que vous devez rejeter (la peau), d’autres que vous pouvez prendre (la chair), et un, enfin, que vous devez planter dans votre âme (le noyau). C’est pourquoi, lorsqu’un être vous manifeste son amour, prenez cet amour comme un fruit dont vous devez d’abord planter le noyau. Car même si sa chair est succulente, il vaut mieux aussi connaître l’arbre qu’il va produire. Quand vous connaîtrez la nature exacte de cet arbre, vous saurez si vous pouvez vous engager.

Extrait d'Oguèn, une pensée par jour
par Omraam Mikhaël Aïvanhov

Comment montrer notre respect pour les œuvres de Dieu

Tâchez de me comprendre et non seulement vous ne vous étonnerez plus quand je vous dis que je cherche dans chaque homme et chaque femme la Divinité qui l’habite, mais vous essaierez de faire comme moi. Car en agissant ainsi, nous montrons notre respect pour les œuvres de Dieu. Parce que je m’émerveille devant la sagesse du Créateur, je sens qu’il y a en tout être quelque chose d’infiniment beau et précieux qui mérite d’être considéré et aimé. Tant pis si, en voyant mon attitude, certains se moquent et pensent que je vis dans l’illusion ! Moi, je sais que je vis, au contraire, dans la réalité, et même la seule réalité. Et je vous conseille de vivre aussi dans cette réalité. Puisque Dieu a créé l’homme à son image, c’est en cherchant la Divinité en chaque être que, non seulement nous manifestons au Créateur notre foi et notre amour, mais nous vivifions aussi sa présence en nous.

Extrait Oguèn, une pensée par jour
par Omraam Mikhaël Aïvanhov

Le Feu et l’air sont représentés en nous par l’amour et la sagesse

"Entre l’air et le feu il existe une sorte de complémentarité. Pour pouvoir travailler avec le feu, il faut aussi connaître l’air. Il attise le feu, mais parce qu’il est toujours en mouvement, il apporte aussi une certaine fraîcheur : lorsqu’il fait chaud on recherche l’air.
Ces relations entre l’air et le feu se retrouvent dans notre vie psychique. Nous sommes des voyageurs qui parcourons l’espace et, pour accomplir notre prédestination, nous avons besoin de feu et d’air, de chaleur et de froid. Le feu, nous l’avons en nous : nous venons au monde en apportant notre propre poêle avec son combustible, afin de pouvoir nous chauffer, car le chemin est long et dehors, symboliquement, il fait froid. Ce froid qui règne à l’extérieur, c’est l’air, et grâce à lui nous pouvons régler la température. Le feu, on peut dire que c’est l’amour, et l’air est la sagesse. L’amour est en nous, tandis que la sagesse se trouve à l’extérieur de nous afin que nous puissions l’étudier, la contempler et réguler ainsi notre feu intérieur."