Eau, sang et lumière

"L’eau contient de grands mystères, et certains de ces mystères sont liés au sang. Le sang est une eau sublimée. Entre l’eau et le sang il existe certaines analogies, et pas seulement entre l’eau et le sang, mais encore entre l’eau, le sang et la lumière. La lumière du soleil, qui est son sang, est également une forme de l’eau, une forme supérieure de l’eau. Et quand, au cours du dernier repas qu’il prit avec ses disciples, Jésus a dit : « Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang a la vie éternelle », ce sang, c’est la lumière qui vient du soleil.
Parce que l’eau fait partie de votre existence quotidienne, vous croyez la connaître. Non, vous n’en connaissez que quelques aspects et quelques usages. Mais le jour où vous arriverez à penser et à sentir l’eau comme sang et comme lumière, à ce moment-là seulement vous la connaîtrez et vous saurez comment l’utiliser pour votre travail spirituel."

Les Visites des êtres angéliques....

"Vous avez certainement fait cette expérience : vous étiez occupé à des tâches de la vie quotidienne, vous ne pensiez à rien de précis, et soudain vous avez senti comme un courant, une présence près de vous, quelque chose de vivant qui vous apportait une lumière, une paix, une joie. Et alors, qu’avez-vous fait ?… À des moments pareils, cessez toute occupation pour vous concentrer sur cette visite inattendue. Ce sont des instants rares et précieux qu’il ne faut pas laisser passer en se montrant négligent.
Combien de fois des visiteurs célestes viennent vous instruire et enrichir votre vie ! Si vous ne faites pas l’effort de les recevoir au moment où ils se présentent, c’est fini, vous aurez beau chercher, supplier, ils ne reviendront pas. Ou alors, ils reviendront, mais quand ?… Il faut apprendre à reconnaître tout de suite ces visiteurs et les retenir le plus longtemps possible, car très vite ensuite vous n’avez plus la moindre idée de ce qu’ils venaient vous apporter. Mettez le temps qu’il faut pour devenir conscient de ce que représentent les visites célestes : elles laisseront en vous une trace indélébile."


   

Le Talisman, un objet auquel, par notre façon de le considérer, nous donnons un pouvoir

"Un jeune garçon a mis entre les pages d’un livre la fleur que lui a donnée son amie. Bien sûr, très peu de temps après, les pétales sont fanés, décolorés, mais qu’importe ? Chaque fois qu’il regarde cette fleur, il lui semble que sa bien-aimée lui sourit et lui dit mille choses à travers elle. Il met cette fleur contre son cœur, il y pose ses lèvres, elle est comme un talisman qui lui ouvre les portes du ciel, et il est rempli de joie, il se sent inspiré, il devient poète. Mais le temps passe, et voilà que les relations avec cette jeune fille ne lui paraissent plus aussi idéales : à peine s’il remarque maintenant la fleur entre les pages du livre ; elle ne lui dit plus rien, c’est comme si elle était devenue muette. Et puis, un jour, il finit par la jeter au panier.
Alors, que s’est-il passé ? La fleur était toujours là, elle n’avait pas changé, mais le garçon, lui, avait changé. C’est lui qui avait fait de cette fleur un talisman, et c’est lui qui lui a enlevé son pouvoir. La conclusion à tirer de cet exemple, c’est que par lui-même un objet est indéterminé ; c’est notre façon de le considérer qui peut faire de lui un talisman."

Les Saisons et le renouvellement des forces dans la nature

"Au cours d’une année, le soleil passe par quatre points cardinaux appelés solstices et équinoxes, et chacun marque le début d’une saison. Ces quatre points cardinaux sont comme des nœuds de forces cosmiques et, à ces périodes-là, de nouvelles énergies se déversent dans l’univers. Mais ce n’est pas parce qu’il se répète régulièrement chaque année que le renouvellement de ces forces se fait automatiquement, mécaniquement. Non, tous ces changements sont produits par le travail d’entités qui ont la charge de s’occuper des pierres, des plantes, des animaux et des humains. Ainsi, chaque saison est placée sous l’influence d’un archange : Raphaël préside au printemps, Ouriel à l’été, Mikhaël à l’automne et Gabriel à l’hiver.
C’est donc l’archange Raphaël qui règne sur le printemps. Il est à la tête de myriades d’esprits avec lesquels il travaille à la régénération et à la croissance de la végétation. Dès le commencement du printemps, vous pouvez donc vous lier à l’archange Raphaël : demandez-lui de vous rendre réceptif aux vertus cachées des arbres, des herbes et des fleurs, afin que la nouvelle vie puisse circuler aussi en vous."

En ce printemps, faites germer de belles fleurs en vous...

"Bien que plantés dans le même sol et bénéficiant des mêmes conditions de température, d’humidité, et des mêmes soins, certains arbres produisent des fleurs aux couleurs chatoyantes, aux parfums exquis, aux fruits délicieux, tandis que d’autres ne donnent que des fleurs ternes, inodores, et des fruits immangeables. On peut faire les mêmes observations pour les humains. C’est pourquoi lorsqu’on prétend que c’est la famille, la société, les événements qui déterminent leur destinée, leurs succès ou leurs échecs, leur élévation ou leur chute, cela n’est vrai qu’en partie.
En réalité, ce que vivra chacun dépend avant tout de la nature de la « graine » ou du « noyau » qu’il représente, c’est-à-dire de sa façon de penser, de sentir les événements, de les assimiler, et même d’agir sur eux et de les transformer. Donc, si vous vous trouvez dans des conditions difficiles, au lieu de vous plaindre et d’en réclamer de meilleures, commencez par travailler sur vous-même. Creusez profondément : vous trouverez en vous des puissances, des vertus grâce auxquelles vous donnerez les fruits les plus succulents."

Éclaircissement sur la pratique spirituelle et l'amélioration de votre état

"Beaucoup de déceptions attendent tous ceux qui s’imaginent qu’en s’engageant dans la voie de la spiritualité ils seront rapidement délivrés de tous leurs maux. Ils sont sur la bonne voie, mais être sur la bonne voie ne signifie pas qu’on est arrivé au but. D’un côté, c’est vrai, certaines sortes de souffrances disparaissent au fur et à mesure qu’ils font l’effort de se purifier et de vivre en harmonie avec le monde de la lumière. Mais, d’un autre côté, les conséquences des transgressions qu’ils ont commises dans cette vie ou dans des vies antérieures, ne seront pas tout de suite effacées. Qu’ils ne s’étonnent donc pas si, malgré la nouvelle orientation qu’ils ont prise, certaines souffrances ne les quittent pas encore.
Pour simplifier, on peut dire que les bonnes actions des humains s’accumulent dans un réservoir et leurs mauvaises actions dans un autre : pour leurs mauvaises actions ils doivent être sanctionnés, et pour leurs bonnes actions ils sont récompensés. Quelle que soit leur orientation actuelle, ils passent donc par des événements et des états psychiques ou physiques qui sont les conséquences plus ou moins lointaines de leur conduite passée."

Gardez toujours le printemps en vous

"Dès l’approche du printemps, on sent toute une vie qui s’éveille : les fleurs, les arbres, les oiseaux… Dans la nature, c’est une nouvelle vague qui déferle. Voilà un des phénomènes les plus extraordinaires : le renouveau. Chaque année tout se renouvelle… sauf les humains ! Les humains, eux, restent les mêmes, ils ne pensent pas à se mettre à l’unisson de ce renouveau, on dirait qu’ils sont barricadés. Pourquoi ne font-ils pas l’effort de s’ouvrir, d’ouvrir en eux les portes et les fenêtres pour que cette vie puisse les pénétrer, les imprégner ? Certains diront : « Mais pour nous, c’est fini, nous sommes vieux. Le printemps, c’est pour la jeunesse. » En raisonnant ainsi, ils se coupent des sources de la vie et ils vieilliront de plus en plus vite.
Tous doivent marcher avec le renouveau, il n’y a pas de distinction entre les jeunes et les vieux. Est-ce que vous avez entendu de vieux arbres dire : « Oh ! nous, vous savez, on a déjà passé l’âge de fleurir et de reverdir, on laisse ça aux jeunes, maintenant » ? Non, eux aussi au printemps se couvrent de feuilles et de fleurs. Donc, même les vieilles grands-mères, même les vieux grands-pères doivent entrer dans la ronde du printemps, trotter, sauter, danser – au moins symboliquement – et ils iront mieux."

Toute création suppose un dépassement de soi

"L’instinct de création est profondément enraciné dans l’être humain. Mais s’il n’a pas développé les facultés qui lui permettent d’entrer en contact avec les mondes supérieurs, ses œuvres ne seront que des copies, des reproductions, et non des créations véritables. Exactement comme lorsque les pères et les mères reproduisent leurs propres faiblesses et déficiences chez leurs enfants : même s’ils appellent cela création, en réalité ce n’est qu’une reproduction.
La vraie création fait appel à des éléments de nature spirituelle. L’artiste qui veut créer doit se dépasser, se surpasser, c’est-à-dire que par la prière, par la méditation, la contemplation, il doit s’élever jusqu’aux régions célestes pour y capter des éléments qu’il utilisera dans son travail. C’est à cette condition que ses œuvres dépasseront son niveau de conscience ordinaire et mériteront vraiment le nom de « créations »."


    

Le sens du sacré, pour l’être humain, de la relation au monde supérieur

« Vouloir combattre la religion au nom de l’objectivité, de la science, de la raison, est une entreprise vouée d’avance à l’échec. On ne peut pas plus supprimer le sentiment religieux qu’on ne peut supprimer les autres sentiments, car c’est là un domaine où la seule raison n’a pas sa place.
Le sens du sacré, ce besoin qu’éprouve l’être humain de se sentir relié à un monde supérieur, le monde divin dans lequel il a son origine, est inscrit dans sa structure même. On peut essayer de le nier, de le combattre, d’en extirper les racines, et pendant un moment il arrive même qu’on y réussisse. Mais ces succès ne durent pas, et tôt ou tard on est aussi obligé de constater tous les dégâts qu’une telle entreprise a produits, non seulement sur les individus, mais aussi dans les sociétés. »




Le Bonheur véritable est un bonheur sans cause


 "Quelqu’un dit : « Je suis heureux, parce que… » Eh bien, le seul fait de donner une cause à son bonheur prouve qu’il ne possède pas le bonheur véritable ! Car le véritable bonheur est un bonheur sans cause. Oui, vous êtes heureux et vous ne savez même pas pourquoi. Vous trouvez qu’il est merveilleux de vivre, de respirer, de manger, de parler, de marcher… Rien ne vous est arrivé, ni succès, ni cadeaux, ni héritage, ni un nouvel amour… Ce qui vous rend heureux, c’est (oui, car il y a quand même une raison) cette sensation que quelque chose venu d’en haut s’ajoute à tout ce que vous faites, un élément spirituel qui ne dépend même pas de vous… Comme une eau qui coule du Ciel et qui vous traverse.

Pour la majorité des humains le bonheur est lié à des possessions : des maisons, de l’argent, des décorations, la gloire… ou bien un mari, une femme, des enfants. Non, le vrai bonheur ne dépend d’aucun objet, d’aucune possession, d’aucun être ; il vient d’en haut et vous êtes étonné de découvrir en vous-même, sans arrêt, cet état de conscience supérieur. Vous vous réjouissez et vous ne savez même pas pourquoi. Voilà le vrai bonheur."