L’Amour de la splendeur du monde divin se communique ...

 « Si vous cherchez un guide spirituel, sachez au moins ce que vous devez attendre de lui. Un Maître spirituel fera tout ce qu’il peut pour vous ouvrir la voie que vous avez intérêt à suivre, mais le goût de marcher dans cette voie, c’est vous qui devez l’avoir. Vous faire aimer la vie spirituelle, un Maître ne le peut pas, cela ne dépend pas de lui, mais de vous. Bien sûr, d’une certaine façon il peut vous influencer, comme peut vous influencer un ami qui a du goût pour la musique ou la poésie. Car l’influence est une loi de la nature : les humains, les animaux, les fleurs, ou même les pierres, les objets nous influencent en nous communiquant, et souvent à notre insu, des éléments de ce qu’ils possèdent.
Il est donc possible qu’une parcelle de l’amour de votre Maître pour la splendeur du monde divin se communique à vous. Mais si vous n’êtes pas prêt à accepter son influence, rien ne peut vous forcer. Aimer la vie spirituelle ne dépend que de vous. »

Les répercussions sur nous des émissions de radiations

« À des degrés différents, bien sûr, tout ce qui existe est vivant, et la vie se caractérise par l’émission de radiations toujours nouvelles. Même le métal d’un collier, d’une bague ou d’une montre que vous portez, vibre chaque matin différemment de la veille. Si vous étiez vraiment sensible, vous sentiriez une légère modification dans le mouvement des particules infinitésimales qui composent la matière. Pourquoi ? Parce que ces objets sont en relation avec les courants sans cesse renouvelés du cosmos. Vous ne le sentez pas, alors vous croyez qu’il n’y a aucune différence, mais en réalité, rien nulle part ne reste absolument identique, tout change.
Et le soleil, quand il se lève le matin, lui aussi est nouveau. Car il y a toute une vie dans le soleil : des courants, des projections, des éruptions… Et s’il se produit des changements dans le soleil, comment ces changements n’auraient-ils pas des répercussions dans tout le système solaire, et par conséquent aussi sur toutes les formes d’existence sur la terre ? »

Trouver la vrai Joie...

« La faculté que vous avez de vous réjouir de tout ce qui arrive de bon aux autres, voilà un critère de votre évolution. Car généralement, on doit le reconnaître, il est difficile de se réjouir des succès et du bonheur des autres, et à plus forte raison s’ils réussissent là où on a soi-même échoué. En revanche, quand on les voit dans le malheur, là, les bons sentiments s’éveillent, la pitié, la compassion, le besoin de les consoler, de les aider. Eh oui, devant les accidents, les maladies graves, quand les autres ne peuvent plus leur porter ombrage, les humains deviennent naturellement plus compréhensifs et bienveillants, sans même avoir le moindre effort à faire.
Ce sont donc vos réactions devant le succès et le bonheur des autres que vous devez étudier. Le jour où vous saurez sincèrement vous en réjouir, cela prouvera que vous avez réussi à vous détacher des plans astral et mental – les sentiments et les pensées égocentriques – pour vous élever jusqu’aux plans causal et bouddhique où règnent la sagesse et l’amour, seuls capables de vous donner de vraies joies. »

Comment nous acquitter de notre dette envers la nature

"Tous les éléments dont notre corps est formé, tout ce qui nous permet de subsister, l’eau, la nourriture, l’air que nous respirons, la lumière et la chaleur du soleil, les matériaux dont nous faisons nos vêtements, nos maisons, nos outils : nous devons tout à la nature. Certaines personnes peuvent être très fières, et à juste titre, de leur créativité, de leur ingéniosité, mais d’où ont-elles tiré les matériaux à partir desquels elles fabriquent leurs instruments, leurs appareils et même leurs œuvres d’art ? De la nature.
La nature nous donne tout, mais au fur et à mesure, ce que nous prenons s’inscrit en détail quelque part. Ce sont donc des dettes que nous contractons auprès d’elle, et nous devons nous en acquitter. Comment ? Avec une monnaie qui s’appelle le respect, la reconnaissance, l’amour, la volonté d’étudier tout ce qui est écrit dans son grand livre. Payer signifie donner quelque chose en échange, et tout ce que notre cœur, notre intelligence, notre âme et notre esprit sont capables de produire de bon peut être un paiement. Dans le plan physique nous sommes limités, et d’ailleurs la nature ne nous demandera pas de lui rendre la nourriture, l’eau, l’air ou les rayons du soleil qu’elle nous a donnés. Mais dans le plan spirituel nos possibilités sont infinies, et là nous pouvons même rendre au centuple tout ce que nous avons reçu."